Qu’est-ce que la science participative?

Selon le Livre vert de la science participative en Europe (1), la science participative ou encore appelée « sciences citoyennes » ou « sciences collaboratives », est définie comme «l’engagement du grand public dans les activités de recherche scientifique, lorsque les citoyens contribuent activement à la science avec leur effort intellectuel ou en soutenant les connaissances avec leurs outils ou leurs ressources ».

En d’autres termes, la science citoyenne est orientée vers la génération de nouvelles connaissances avec la participation active et essentielle des citoyens à au moins une étape du processus de recherche, comme la collecte ou le traitement des données, leur interprétation, ou dans la conception avec les scientifiques de la recherche qui doit être effectuée.

Pourquoi participer à de la science citoyenne?

La science citoyenne est une pratique en plein essor qui implique la participation du public à la recherche scientifique. L’Association européenne (2) pour la science citoyenne encourage les citoyens à participer à différentes étapes du processus scientifique.

Les citoyens contribuent activement à la recherche soit avec un effort intellectuel, des connaissances, des outils ou des ressources. Les participants fournissent des données aux chercheurs, posent de nouvelles questions et créent collectivement une nouvelle culture scientifique. (3) Grâce à ce scénario ouvert, collaboratif et transversal, les interactions entre la science, la société et les politiques axées sur la recherche s’améliorent. Ainsi, des progrès sont réalisés vers une recherche plus démocratique, qui se base sur une prise de décision fondée par des preuves issues de la méthode scientifique, totalement ou partiellement, par des scientifiques amateurs ou non professionnels. (1)

Quelle est l’importance de la science participative pour le projet RESMED?

Dans le cadre du projet Resmed, les populations des espèces indicatrices sont caractérisées grâce aux données collectées par des plongeurs volontaires dans la zone d’étude.

En effectuant des recensements visuels in situ, les plongeurs et plongeuses bénévoles des centres de plongée de la Costa Brava collectent des données pour le projet.

Ils le font grâce à une méthodologie spécifique et accessible : à travers des transects de 50 mètres de long, tous les poissons qui entrent dans le champ visuel du plongeur sur un couloir d’une largeur de 5 mètres sont comptés jusqu’au bout du transect tracé.

C’est ainsi que les volontaires aident la science en comptant le nombre d’individus des espèces cibles et en estimant également leur taille.